Pinocchio de Guillermo Del Toro (2022)
Je suis fan de Guillermo Del Toro. J'avais donc envie d'aimer sa vision de Pinocchio, et c'est avec les enfants un samedi en fin d'après-midi qu'on a attaqué le visionnage.
"The Jim Henson Company" apparaît au générique et on sent la patte de cette maison de renom tout au long du film. Mais il manque un truc auquel Del Toro nous avait habitués : la poésie. Dans "The Shape of Water" la musique d'Alexandre Desplat se posait sur une histoire touchante portée par des acteurs attachants. Dans Pinocchio, seule la douleur du deuil de Gepetto peut réveiller quelque chose chez le spectateur.
Ici le film traite de la désobéissance et de ses vertus. Face à des adultes qui veulent imposer leur vision du monde (en plus ce sont des fascistes italiens) Pinocchio est le vent de révolte, celui qui questionne et qui n'accepte pas. J'ai besoin de revoir la version 1940 de Walt Disney pour comparer (est-ce utile ?), mais je pense rester sur cette déception quant à la forme du film même si j'adhère au fond.
Pour des raisons de visionnage en famille j'ai opté pour la VF, erreur que je ne referai plus ! Le doublage de Pinocchio est assuré par l'acteur Simon Faliu, qui a une voix terriblement irritante dans ce film et en particulier sur les chants... la VO est je pense beaucoup plus agréable. Je tenterai de nouveau un visionnage en VO ce qui a de toute façon généralement ma préférence.
C'est une réaction à chaud, une déception à chaud aussi.
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