Requiem pour un putaclic
Je discutais avec une machine, l’autre jour. Une conversation surréaliste où l'intelligence artificielle m'expliquait, avec une clarté désarmante, comment elle était en train de tuer ses propres géniteurs. La conclusion est sans appel : le web de papa est mort. Et pour être tout à fait honnête, une partie de moi a envie de sabrer le champagne. Il faut dire qu'on ne regrettera pas ce cloaque. Cet internet boursouflé, conçu non pas pour informer mais pour appâter le chaland à coups de SEO et de titres racoleurs. Des fermes à contenu, pondues à la chaîne par des rédacteurs sous-payés ou des algorithmes bas de gamme, dont l'unique finalité était de vous faire atterrir sur une page saturée de pop-ups clignotants et de vidéos en autoplay. Le modèle économique était aussi simple que putassier : capter votre attention une fraction de seconde, le temps de vous exposer à une publicité pour des pilules miracles ou un jeu mobile débile. Ce web-là, l'IA l'a rendu obsolète....